Menu des pages
TwitterRssFacebook
Menu des catégories

Posté par le 8 Juil 2013 dans Pratique | 8 commentaires

Amoureux de Miami ? Voici comment ne pas rentrer FRUSTRÉ de votre voyage :

Amoureux de Miami ? Voici comment ne pas rentrer FRUSTRÉ de votre voyage :


Article rédigé par Jérémy, voyageur et auteur du blog Roadcalls.fr

Si vous lisez ce blog, vous avez probablement en tête un voyage en Floride, à la découverte de ses villes et de ses parcs (comment ça, surtout de ses plages et de son soleil ? bon ok !).

Je ne suis pas devin, mais je peux déjà vous annoncer ce qu’il va se passer : vous allez vous rendre là-bas, et, comme Nadège, vous allez tomber amoureux de ce petit coin des Etats-Unis. Vous allez siroter des cocktails sur South Beach, grimper la Freedom Tower pour admirer la ville vue du ciel, vous déhancher sur la salsa des bars cubains, vous délecter de l’atmosphère chaude et festive de Little Havana, et puis… il sera temps de rentrer.

Vos deux semaines de vacances seront terminées. Votre billet d’avion retour indiquera un atterrissage à Charles-de-Gaulle dans quelques heures. Il faudra prendre le RER gris et froid. Puis la SNCF ou le métro.

Puis retourner bosser. Retrouver votre chef qui braille, vos collègues qui jacassent, et votre ordinateur qui rame. La routine.

Je le disais : je ne suis pas devin. Simplement, je connais cette sensation : je suis passé par là aussi.

Dès que je partais en voyage, mon esprit se libérait. Je me sentais revivre. Je profitais à fond de mon voyage, j’avais le sourire jusqu’aux oreilles, je me sentais bien. J’étais dans une bulle parfaite, où rien ne pouvait m’atteindre. Rien sauf le rappel sur mon téléphone pour m’éviter de louper mon avion de retour.

Je me rappelle de ce sentiment de frustration. Devoir quitter des lieux magnifiques. Dire au revoir aux gens rencontrés sur place, qui commençaient à peine à devenir des amis. On échange les Facebook, on se promet qu’on se reverra, et puis finalement, rien.

A cette époque, si on m’avait dit que quelques mois plus tard, j’allais tout envoyer promener pour devenir voyageur à plein temps, je ne l’aurais jamais cru.

Pourtant, aujourd’hui, cela fait 2 ans quasiment jour pour jour que je suis sur la route. J’ai quitté mon boulot (enfin, je me suis fait virer pour être exact), j’ai rendu mon appartement, et je suis parti, mon sac sur le dos, bien décidé à profiter de la vie avant de retourner m’enterrer dans un bureau sans fenêtre avec une collègue moche qui me parle de la vie de ses chats.

Deux ans pendant lesquels j’ai traversé l’Europe, en prenant mon temps de découvrir les pays qui m’intriguaient, de m’impregner de leur culture, d’en apprendre la langue. Je suis resté 3 mois à Göteborg, en Suède, par exemple, puis à peu près autant en Andalousie ensuite, avant de reprendre la route en mode « sac à dos » à travers l’Italie, le Portugal, ou les Pays Baltes.

Comment je fais ? C’est simple : au lieu de faire ce que font la plupart des gens, à savoir économiser pendant 6 mois, puis partir en voyage en vivant sur ses réserves, puis retourner bosser en France, et ainsi de suite, j’ai élaboré une autre stratégie.

Mon truc, c’est de travailler PENDANT le voyage.

La plupart des gens ignorent à quel point il est facile de financer son voyage PENDANT qu’on est sur la route. En proposant ses services dans des restaurants, en offrant des cours de français aux locaux, en faisant de la figuration pour des productions cinématographiques sur place (oui !!), ou carrément en montant une entreprise à distance complètement dématérialisée (c’est mon cas).

Si ça vous intéresse, j’explique tout ça dans le détail sur mon blog, ici : http://www.roadcalls.fr/offrez-vous-une-vie-de-voyages/

Ca devrait vous éviter le sentiment de frustration qu’on connait tous au moment du retour 😉

Merci à Nadège de m’offrir la possibilité de m’exprimer sur son blog !

( Avec plaisir Jérémy ! )

8 Commentaires

  1. J’aime bien ton style d’écriture Jeremy..
    Quant à travailler pendant le voyage, pourquoi pas.. Mais ca doit etre plus facile dans certains pays que d’autres! Trouver un boulot quand on ne parle pas la langue (genre au Portugal ou en Grece) peut s’avérer compliqué. Et si on ne trouve pas et qu’on se retrouve sans argent… ca peut etre stressant !
    Mais l’idée plait. Il faut oser. Le voyage est un risque qu’il faut prendre.

  2. Que de bonnes idées et des conseils très utiles. Merci à ton blog !

  3. C’est vrai que c’est beaucoup mieux de profiter de son voyage en étant dans la culture du pays et non seulement en tant que touriste passif. En tout cas super article merci pour les conseils 😉

  4. miami me tente depuis quelques années ! ton article donne de bons conseils ! Merci

  5. C’est plus facile quand on est célibataire que lorsqu’on a une famille, je pense aussi comme Bertille que l’expatriation est plus simple, on peu tres bien s’expatrier pour 1,2 ou 3 ans et changer de pays, en plus on a le temps d’apprendre une langue étrangere 😉

  6. Salut, Plein de jolies choses sur ce blog . Un joli moment de passer sur ce site . merci pour ce magnifique partage…

  7. Mais tu es partout Jérémy ! (je viens de lire ton interview sur « le coin des voyageurs » de Sylvie c’est pour ça 😉 )

    Concept intéressant, ceci dit je préfère ma méthode de voyage: l’expatriation. On a plus le temps de profiter d’un lieu et de faire des rencontres, je trouve.

    (Tiens, je ne savais pas qu’on pouvait grimper dans la Freedom Tower, il faudra que j’aille voir ça, merci ;))

    • Salut Bertille 🙂

      Perso je suis un peu entre les 2. J’aime bien prendre mon temps lors de mes voyages. Du coup, quand un endroit me plait, je me trouve un petit appart’ et j’y reste quelques mois. J’ai fait ça en Suède et en Espagne par exemple, c’est presque de l’expatriation 🙂

      Mais à un moment, je serais fatigué de toujours changer, alors je passerais en mode ‘expat’ en m’installant quelque part !

      A plus 🙂