British ou American English ?
Il y a quelques semaines je publiais un article ou je vous donnais quelques conseils pour apprendre à parler anglais. Maintenant que vous maitrisez on peut passer à l’étape supérieure : la prononciation et les accents !
Les différences de vocabulaire
Voilà une autre chose qu’on ne vous apprend pas forcément pendant les cours de langue. Comme vous le savez peut être, avant de vivre aux Etats-Unis, j’ai vécu neuf mois en Angleterre où j’ai vraiment appris à parler anglais et surprise quand je suis arrivée à Miami, c’est un tout autre vocabulaire que j’ai du ré-apprendre.
En gros je parlais le Queen’s English (l’anglais de la Reine, le British English) avec un accent du Sud de la France. D’ailleurs tous les anglophones me disent que j’ai un accent espagnol quand je parle anglais, whaaat ???
Tout ça pour vous dire qu’il y a pas mal de différences entre l’anglais qu’on parle en Angleterre et l’anglais qu’on parle aux Etats-Unis et je ne parlerai même pas des Ecossais ou des Canadiens…
Un peu comme nous les français de France avec nos amis Belges ou nos amis Canadiens qui préfèrent partir magasiner en char avec leur chum, il faut comprendre ces différences si on ne veut pas avoir de problèmes de communication.
Voici une liste non-exchaustive des mots qui diffèrent. Pour les français, la version anglaise des mots est en général plus logique.
Attention, warming, caution : N’utilisez jamais le mot rubber aux USA pour qualifier une gomme.Je sais qu’à l’école on nous apprend ce mot là qui fonctionne très bien pour le Royaume-Uni mais si vous êtes aux USA et que, dans je ne sais quel contexte, vous avez à demander une gomme à quelqu’un, utilisez le mot eraser. Ici le mot rubber est utilisé pour qualifier un préservatif donc si vous demandez a rubber à un garçon ça peut porter à confusion, à moins de vraiment demander un préservatif…
Les différences de prononciation
Maintenant que vous avez le vocabulaire, passons à la prononciation. La prononciation en anglais britannique est beaucoup plus formelle, proper, alors que l’américain y va fort avec ses abréviations et ses contractions de phrases. Vous pouvez jeter un oeil à la vidéo ci-dessous, c’est assez drôle, la fille est anglaise et le garçon est américain. Ils prononcent certains mots chacun leur tour et on voit bien que parfois c’est complètement différent. Big up au british qui a au moins le mérite de prononcer les mots d’origine française à peu près correctement !
Conclusion
Comme pour le français, en anglais on retrouve différentes prononciations et différents accents cependant je pense que le principal avec les langues étrangères c’est de comprendre son interlocuteur et de se faire comprendre.
Après, comme je l’ai expliqué précédemment, le meilleur moyen d’apprentissage c’est l’immersion alors pourquoi ne pas tenter un petit séjour linguistique à Miami pour venir apprendre l’anglais sous les palmiers !
Désolé pour le commentaire très en retard par rapport à la date de l’article. Mais je tenais à te dire que ça me fait un bien fou cet article.
Je ne me suis jamais vraiment posé la question de l’accent anglais, puisqu’en France, on ne pratique pas du tout à l’oral jusqu’à la fin du lycée (et même en ayant fait anglais renforcé, j’ai eu Macbeth de Shakespeare à l’exam, c’est pour te dire l’utilité que ça a dans mes conversations anglaises ahahaa).
Mais après j’ai vite appris grâce aux chansons, aux séries tv VOSTFR mais on apprend très vite l’américain… et j’ai très vite développé un anglais mi british mi americain, car si le t roulé est dur à dire selon certains mots aux USA, il faut dire aussi que certaines prononciations très pousées au Royaume-Uni, sont pas très fastoches non plus…
Jusqu’au jour où j’ai fini guide un été, et j’étais le seul potable en anglais (visite sur la Renaissance et les techniques des découvertes de l’Amérique, c’est pas non plus le vocabulaire facile)… Et bien là, grosse claque, n’importe quelle personne d’origine étrangère était souriante et comprenait (à quelques mots et prononciations près) mon speech (danois, autrichiens, espagnols, suédois…) et les anglais, des amours, toujours à me rassurer « your english is great, stop being so nervous, we get everything you say, that’s great »…
Et les quelques groupes d’américains que j’ai eu (attention il y a des personnes adorables partout ainsi que des cons… je fais une grosse grosse généralité), ils étaient détestables… Ils me faisaient tout le temps répéter, un mot sur deux n’était pas américain pour eux, ils te prennent de haut, y’a aucun merci, aucun encouragement, ils n’avaient aucune question à la fin de la visite, très très froids… Je suis peut être naif mais je m’attendais plutôt à l’inverse. A des touristes anglais ou autres nationalités, très réservés ou froid et bah pas du tout…
Depuis je me prends plus du tout la tête, j’ai un anglais UK/US et l’important c’est de me comprendre. Mais je continue quand même à avoir une certaine névrose car rien qu’en regardant une série je me dis « ah c comme ça que ça se dit? Ah ba non, c américain… moi je l’ai appris en pure british… »
Alors après un énième doute (sur un truc à rendre pour le boulot) et bah ça me fait du bien ton article… C’est vrai après tout, est ce que discriminent les adorables québécois pour avoir du vocabulaire complètement inexistants chez nous français? Pas du tout.
Mais du tout c’est vrai qu’à l’école c’est devenu délicat car ils apprennent encore du pure british sans pratiquer l’oral et ceux qu’ils entendent en musique ou à la tv c de l’américain… Ca aide pas.
(dsl pour les fautes, j’ai tapé spontanément).
Bonjour Max,
Merci pour ton commentaire 🙂
Toujours intéressant d’interagir avec différentes cultures et de voir les différences.
A bientôt,
Nadège
Moi je suis anglais alors cet article m’a fait rire. J’ai habité en France il y a des ans et je sais pour la plupart qu’en ecole les profs enseignent anglais avec les mots americains. Je ne comprends pas pourquoi, ces mots sont ridiculeux et le fait que les Americains ne savent pas les mots anglais comme jumper et knackered c’est plus pire.
Ahah c’est exactement la même chose pour moi. Première semaine au bureau, je demande a rubber, on m’explique. Et quand je dis flat on se moque gentiment « this is British! », de même que lorsque je prononce « can’t ».
Je vais souvent en Angleterre et je suis allé quelques fois aux Etats Unis, pourtant j’arrive vraiment pas à distinguer les deux accents ^^
Parcontre je me suis fais avoir en demandant des frites lors d’un match de baseball … j’ai eu des chips -_-
En lisant ton article je me rends compte que je fais un beau mélange des deux. Mon copain (anglais) me l’avais déjà fait remarqué mais en lisant le tableau comparatif je me rends compte que c’est pire que ce que je croyais. Heureusement en Angleterre, on peut utiliser les deux en général il n’y a pas de problème de compréhension 🙂
Moi aussi j’ai dû complètement adapter mon anglais aux Américains. J’ai habité en Angleterre et je me suis vite rendue compte que les gens des US sont les moins « souples » avec les accents et les variations de vocabulaire de tous les anglophones.
Je me souviens quand je disais « Where is my jumper? » (mon pull), mes potes américains étaient morts de rire et croyaient que j’inventais des mots, que « jumper » avait quelque chose à voir avec « jump » (sauter)… Eux ils disent « sweater » et pourtant les Anglais comprennent!
D’autres mots conflictuels c’était « knackered » (épuisé) ou « trainer shoes » (chaussure de sport) où ils me regardaient comme si, toujours, en tant que Française j’inventais des mots. Et je me sentais toujours un peu ringarde quand je disais « trousers » au lieu de « pants ».
Par contre je savais paaaas pour « rubber »!!!! Merci pour l’info!!
J’ai dû changer mon accent sur certains mots aussi. Les Américains ne comprenaient JAMAIS quand je disais des choses comme « party » (les Anglais le prononcent un peu comme « Paaa’tti »). Ils me regardaient avec des yeux ronds et répétaient le mot avec un accent français encore plus fort que le mien (« Pati? »), comme s’ils pensaient que c’était carrément pas de l’anglais. Par contre quand je prononçais « Paddy », là ils captaient.
Du coup maintenant les non-Américains me demandent souvent d’un air incrédule si je suis Américaine quand ils m’entendent parler et ça m’énerve parce que j’ai jamais vécu là-bas! 😉
Sinon sur la vidéo, je trouve que l’accent de la fille comme du gars ne sont pas très forts.
Salut Morgane,
J’ai tellement d’histoires de ce genre depuis que je suis arrivée à Miami, je fais beaucoup rire ma coloc mais j’aime bien utiliser mes mots british quand je parle. Je lui fait des « biscuits » et pas des « cookies ». On prend le « lift » et non l' »elevator » pour monter au « flat » et non « apartment »..
Enfin ça me fait bien rire ces différences, les américains ont du mal à me comprendre ne serait-ce que quand je dis « water » ils disent « wader » alors que les british c’est plutôt « woter ».
Dans la vidéo je trouve que la fille, et les british en général, a un accent assez fort mais après c’est peut être parce que je suis habituée à l’accent américain maintenant!
Tu as vécu ou en Angleterre ?